Les Trois.
Les Trois la regardent passer,
Assis, passifs et si lassés
Que l'on croirait des souches.
Ne vous y fiez surtout pas,
Ces trois là qui mendient l'hiver,
Hargneux, affamés et pervers,
Toujours en retard d'un repas,
Vont régner en été.
Ils regardent l'Aube passer,
Aussi grise qu'ils sont
Et ne pouvant la dépouiller
De ce qu'elle n'a plus,
Ils la saluent
Pour l'instant d'après l'oublier.
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